Quels que soient son nom et l’époque, CIH Bank n’a cessé d’innover tant dans les process que dans l’offre commerciale qu’elle a développés. L’innovation – indissociable de l’agilité – fait résolument partie de l’histoire de l’institution.
Il serait trop long de dresser la liste exhaustive de tous les produits inédits lancés par CIH Bank depuis sa naissance en 1920. Une chose est sûre, la banque, par sa nature même et par les missions qui lui ont été confiées, a toujours dû faire preuve d’audace. Et à chaque période de transition, elle a osé. Après l’Indépendance, elle a inventé un modèle capable d’oeuvrer à la création d’une économie moderne ; puis elle a créé une offre à même de faciliter l’accès au crédit immobilier au plus grand nombre. Quand il s’est agi de développer le secteur hôtelier à partir des plans de 1963-1967 et de 1968-1972, elle a su innover et proposer des outils spécifiques.
Et lorsque les procédures demeuraient trop lentes eu égard à l’urgence et à l’ampleur des besoins, elle a créé de nouvelles règles. Innover pour avancer, pour gagner en efficacité. C’est notamment le contrat tripartite mis en place au début des années 1980, qui associe à la fois un contrat de crédit,
de vente et d’achat d’un logement, la simplification de la procédure d’agrément pour les promoteurs immobiliers et hôteliers… À l’image du Maroc, l’histoire de CIH Bank a été une marche incessante vers la modernité.
En revanche, tout ce qui concerne les produits bancaires ne fait pas l’objet de brevets. De ce fait, lorsque le CIH sort un nouveau produit, il bénéficie d’une avance technologique et donc commerciale de quelques mois. L’innovation est au coeur du développement de la banque ; elle est la condition de sa réussite. L’innovation irrigue toute la banque. Elle est totalement intégrée dans son fonctionnement. L’équipe développement produits, dédiée à cette mission, incarne bien cette réalité. Elle procède tout d’abord à une étude de marché sur l’opportunité ou non de lancer tel ou tel nouveau produit. Le dossier constitué est présenté en comité produits, instance qui donne le feu vert. Mais c’est avant tout un lieu d’échanges pour enrichir l’offre, pour l’améliorer. Des idées peuvent émaner au sein même du comité. En effet, l’ensemble du processus est soustendu par la volonté d’une innovation collective, d’une dynamique partagée. L’émulation est permanente, réciproque et donc féconde.
L’espace « Digital Corner » de l’agence CIH Bank Romandie à Casablanca, mars 2017.
La monétique est en constante évolution, et constitue un terrain d’innovation remarquable pour les équipes du CIH. Pour ce faire, la banque peut s’appuyer sur l’action continue des pouvoirs publics. Conscients que l’économie nationale a besoin de fluidité pour accroître le volume des transactions et donc soutenir l’activité, ils entendent en effet moderniser et harmoniser le système bancaire marocain dans son ensemble.
C’est ainsi qu’est créé en 2005 le Centre monétique interbancaire, ou CMI. Il doit unifier la monétique marocaine en permettant l’interopérabilité nationale entre les banques : jusque-là, chaque banque disposait de son propre terminal de paiement électronique, ou TPE, ce qui imposait au commerçant d’avoir en sa possession plusieurs machines. Désormais, un seul TPE suffit. Cette décision est capitale car elle élargit le champ d’utilisation de la monétique et encourage donc la diversification et la montée en gamme de l’offre de la part des banques.
Carte bancaire haut de gamme Visa Platinum permettant à ses bénéficiaires d’obtenir des services exclusifs au Maroc et à l’étranger.
La carte bancaire internationale prépayée E-Shopping, utilisée pour régler des achats à l’étranger en toute sécurité à partir du Maroc sur tous les sites marchands internationaux.L’innovation monétique et son développement nécessitent une mise à niveau constante de la sécurisation des paiements. Dès 2006, CIH est le deuxième établis sement bancaire à proposer la carte Maestro, commercialisée sous le nom de Digitalis. Cette carte se caractérise par l’introduction d’un code chiffré sur la piste qui garantit la fi abilité des opérations. La même année, une cellule de « monitoring » des guichets automatiques bancaires (GAB) est mise en place : elle surveille le bon fonctionnement et la sûreté des automates, notamment en repérant tous les signes d’opérations potentiellement frauduleuses. Cette cellule est toujours opérationnelle. En 2010, une étape supplémentaire de sécurisation est franchie avec la carte à puce. Entre-temps, les équipes du CIH ont mis à niveau tous les guichets automatiques bancaires pour qu’ils puissent fonctionner à partir de cette nouvelle technologie. La monétique fait donc intervenir plusieurs métiers de la banque et en ce sens occupe une place centrale dans la stratégie de la banque.
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